N'AS-TU JAMAIS

 

As-tu jamais songé, lorsque la lune claire

Illumine le ciel de sa pâle froideur

N'as-tu jamais rêvé de rencontrer un frère

Un ami, un fidèle, à qui confier ton coeur ?

 

Moi, j'avais tant à dire, et tant à partager

Personne n'a daigné écouter ma complainte

J'ai erré des nuits sombres, mon esprit ravagé

J'ai pleuré, solitaire, mes douleurs non feintes.

 

Mais un jour le hasard, avec sa folle danse

T'a placé sur ma route, j'ai croisé ton chemin.

J'ai reconnu ma soeur. Et quelle ressemblance !

Pourtant si différente ... elle est femme, c'est certain !

 

Nous avons en commun ce manque intolérable

Cet amour éloigné, celle absence implaquable

Comme toi, je ressens cette nécessité

De tendresse, de rires, et de complicités.

 

Alors soyons amis, un instant, une vie

Retrouvons cet état, cet éclat, cette envie

Danse ! Séduis mon âme, guéris la tienne

Parle ! Et surtout ris ! Oublie ta peine

 

 

AMOUR

 

 

Mon corps devient musique

Dès que tu poses tes mains sur moi

Et que tu en fais vibrer les cordes

Telle un joueur de hautbois

 

Ma bouche devient miel

Chaque fois que tu m'offres tes lèvres

Pour me donner un baiser sans pareil

Qui me donne la fièvre

 

Mon coeur devient guimauve

Lorsque tes yeux si tendres

Plongent dans mon regard fauve

Je tombe en cendre

 

 

 

INATTENDUE

 

 

 

Un jour que je volais, promeneur solitaire

Par dessus l'Océan, ayant fuit toute terre

J'ai croisé ton Esprit. Il flottait dans les airs,

Irridescent, limbant les cieux de ses mystères.

 

Inattendue rencontre, émouvante vision de ce que fût

La première lumière que le monde ait connu !

Je cessai ma dérive : qui est cette inconnue ?

Qu'elle est belle ! On la dirait tombée des nues

 

Lentement j'avançais, parcouru de frissons

Malgré la tiède haleine qu'exhalait la Mousson

Tu dormais, il me semble, et ta respiration,

Tranquille, berçait le ciel. Douce chanson !

 

J'arrivais à tes pieds. Ta chevelure claire

Dansait. Un sourire à tes lèvres, mystère,

Naissait. Un éclat d'émeraude et de fer

Luisait dessous tes yeux. Le ciel vira au vert.

 

L'aurais-je réveillée ? Sera-t-elle fâchée ?

Je songeais à m'enfuir, cherchant à me cacher

Quand la belle, entrouvrant ses lèvres de velours

Me sourit : Qui es-tu ? Tu ressembles à l'Amour ...

 

 

RÊVERIES

 

 

Le coeur parti en balade

La tête remplie de rêves

J'emprunte des chemins de bohèmes

Et je quitte ce monde trop fade

 

Je vois des joies irréelles

Des images de bonheur me submergent

Je voudrais vivre tous ces rêves

Qui effacent mes soucis, mes défaites

 

Je prends ses routes d'évasion

Dès que la mélancolie fait une invasion

Et j'oublie tout sans façon

Pour revivre avec raison

 

 

 

UNE ÉTOILE

 

 

 

Je la cherche pas à vrai dire vraiment,

Celle qui croisera un jour mon chemin,

Elle existe pourtant, oh oui c'est certain,

Je ne sais que faire pour la découvrir.

Pourtant je saurai quand je la verrai,

Que c'est vraiment elle que mon coeur attend.

 

Comment j'le saurai, j'peux pas l'expliquer,

Simplement je sais que ce sera elle,

Parce que dans le ciel je verrai briller,

Une nouvelle étoile, plus grande que les autres,

Une étoile si belle que je verrai qu'elle,

Au milieu des autres pourtant si jolies.

 

Alors j'la prendrai en délicatesse,

On se tournera du coté du ciel,

Et du même regard on s'apercevra,

Que la belle étoile ne brille plus la haut,

Que la belle étoile est à mes côtés,

Et que plus jamais je la laisserai.

 

 

 

CRI D'AMOUR

 

 

O mon amour ! Ne vois-tu pas mon émoi ?

Ce fervent désir qui monte en moi ?

Et qui me dévore toute entière ... Quel effroi !

Mais peu m'importe puisque je t'aime ! Quelle ivresse !

O Toi ! Qui soulève en moi ce torrent d'émotions

Ne vois-tu pas combien tu troubles ma raison ?

Je t'aime ! Faudra-t-il que je le crie ?

Pour que ton coeur daigne m'accorder un regard ?

Pour que tes bras, ta bouche enfin s'arriment à mon corps ?

Je t'aime ! C'est la clameur de mon corps suppliant

Ton coeur de lui faire le présent

De son amour ... À jamais ... Pour toujours !

 

 

INSATIABLE DÉSIR

 

 

Lorsque je sens monter en moi

Cet insatiable désir de toi

Alors, je n'ai qu'une seule envie

T'appartenir toute la nuit

Sentir ton corps contre le mien

Tes mains me caresser sans fin

Et nos bouches brulantes de fièvre

Incendier nos corps exaltés

Par la passion que rien n'arrête

Dans ce désir inachevé

Lorsque je sens monter en toi

Cet insatiable désir de moi

Je sais que mon corps tu prendras

D'assaut telle une forteresse

De tes étreintes, de tes caresses

Afin que mon corps se consume

Au rythme de tous tes désirs

O mon amour, prends-encore

Fais-moi l'amour, je suis à toi

Du crépuscule jusqu'aux aurores...

 

 

 

 PASSION

 

 

À vous qui m'embrasez

D'une caresse ultime

Laissez-moi attiser

En vous, jusqu'à l'abîme

Cet amour effréné ...

 

Vous qui êtes l'objet

De mon heureux tourment

Sans le moindre délai

Il me tarderait tant

De vous dire je vous aime désormais

 

Et puis vous m'offrez

Votre amour après tout

Je veux le préserver

En mon coeur, le garder

Car il me vient de vous ...

 

 

SÉRÉNADE

 

Ne vois-tu pas ce trouble

Emerger de mon coeur ?

L'amour que je redoute

Me gagner d'heure en heure ?

 

Pourquoi a-t-il fallu

Qu'il en soit ainsi ?

Que mon coeur éperdu

À ton piège soit pris ?

 

Sans cesse, il se languit

De cette horrible absence

Mon amour, je t'en prie

N'éteins pas la romance

 

À quoi bon vivre encore

Si tu ne m'aimais pas

Je renonce au combat

Et préfère la mort !